Fière de l’épreuve divine
Fière de l’épreuve divine
‘Abd Allah ibn Mas‘ud, dans son commentaire du verset :
« Aujourd’hui, Je les ai récompensés pour leur patience : ce sont eux les victorieux. »
Explique :
« Aujourd’hui, Allah les a récompensés par le Paradis en raison de leur patience dans l’obéissance, face à la faim, à la pauvreté et aux épreuves divines endurées dans ce monde. »
Ce verset englobe de manière évidente Fatima, qui fut un modèle parfait de patience, de constance et d’acceptation des épreuves décrétées par Dieu.
Exemple parfait d’altruisme et de sincérité
Lorsque Hasan et Husayn tombèrent malades dans leur enfance, le Prophète (paix soit sur lui) et un groupe de ses compagnons vinrent leur rendre visite. Ils dirent alors à Ali :
— « Ô Abu al-Hasan ! Il serait bon de faire un vœu à Allah pour la guérison de tes enfants. »
Ali, Fatima et leur serviteur Fiddah firent alors le vœu de jeûner trois jours si les deux enfants guérissaient.
Après leur guérison, ils jeûnèrent. Chaque soir, au moment de rompre le jeûne, un pauvre, puis un orphelin, puis un captif frappèrent à leur porte. À chaque fois, ils offrirent leur nourriture et rompirent leur jeûne avec de l’eau.
À la fin de cet acte sublime de sacrifice, l’ange de la Révélation descendit et dit :
— « Ô Muhammad ! Allah te félicite pour une telle famille. »
Puis il récita la sourate Hal Atâ (al-Insân).
Dans cette sourate, Allah mentionne trois qualités majeures de cette famille bénie, parmi lesquelles Fatima occupe une place centrale :
- L’accomplissement des vœux
« Ils accomplissent leurs vœux et redoutent un jour dont le mal sera étendu. »
- L’altruisme
« Ils offrent leur nourriture, malgré leur propre besoin, au pauvre, à l’orphelin et au captif. »
- La sincérité absolue
« Nous vous nourrissons uniquement pour l’amour d’Allah ; nous ne voulons de vous ni récompense ni reconnaissance. »
La meilleure femme de la communauté musulmane
Lorsque le Prophète (paix soit sur lui) débattit avec les chrétiens de Najran au sujet de la nature de Jésus et qu’ils refusèrent la vérité, Allah lui ordonna de procéder à la Mubâhala (l’invocation mutuelle).
Le jour fixé, le Prophète sortit tenant Husayn dans ses bras, Hasan par la main, Fatima marchant derrière lui, et Ali derrière Fatima. Il dit alors à sa famille :
— « Lorsque je prie, dites : Âmîn. »
L’évêque de Najran, en voyant ces visages lumineux, déclara :
« Je vois des visages qui, s’ils demandaient à Allah de déplacer une montagne, Il le ferait. Ne faites pas la Mubâhala, sinon nous périrons, et il ne restera plus aucun chrétien sur terre jusqu’au Jour de la Résurrection. »
Ils renoncèrent alors à la Mubâhala et acceptèrent de rester dans leur religion tout en payant la jizya.
Allah dit à ce sujet :
« À ceux qui te contredisent après ce que tu as reçu comme savoir, dis :
“Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nos personnes et vos personnes, puis invoquons Allah et appelons Sa malédiction sur les menteurs.” »
Ibn ‘Abbas explique ce verset ainsi :
« Nos fils désignent Hasan et Husayn,
nos femmes désignent Fatima,
et nos personnes désignent le Prophète et Ali. »
Abu Sa‘id al-Khudri rapporte également :
« Lorsque ce verset fut révélé, le Messager d’Allah appela Ali, Fatima, Hasan et Husayn et dit :
— Ô Allah ! Ceux-ci sont les gens de ma Maison. »
Cette sélection exclusive montre clairement leur rang unique et leur supériorité spirituelle parmi l’ensemble de la communauté.
L’amour de la Famille du Prophète, récompense de la prophétie
Allah dit à Son Prophète :
« Dis : Je ne vous demande aucune récompense pour cela, si ce n’est l’amour envers mes proches. »
Ce verset établit clairement que l’amour et l’affection envers les proches du Prophète constituent la seule récompense demandée à la communauté musulmane pour le message prophétique.
Ibn ‘Abbas rapporte :
« Lorsque ce verset fut révélé, les compagnons dirent :
— Ô Messager d’Allah ! Qui sont ces proches dont l’amour nous est rendu obligatoire ? »
(la suite peut être ajoutée si tu veux continuer jusqu’à la réponse complète du Prophète)

