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La création de l'univers

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La création de l'Univers
Dieu - à Lui la puissance et la gloire - fait mention de l'origine une du cosmos lorsqu'Il dit :

"Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas?" (Sourate 21 - verset 30)

Au cours de la conférence du Miracle Coranique en Arabie Séoudite, le sens de ce verset a été soumis au Dr. Alfred Croner*, le notable géologue, qui s'est exclamé : "Impossible ! C'est tout à fait impossible qu'un livre, vieux de quatorze siècles, ait compris ces informations... lesquelles nous venons de découvrir depuis quelques années, tout à l'aide des techniques de pointe et à l'issue de longues et épuisantes études en physique nucléaire ! L'origine unique du cosmos est une vérité inaccessible à un être humain depuis quatorze siècles !!" Ainsi, les moyens scientifiques de nos jours viennent-ils ajouter foi à ce que Muhammad (pbAsl) disait d'aussi longtemps : l'homme voyage dans la Lune, en relève des échantillons de pierres - de la surface comme des couches sous-jacentes - et les ramène pour examen sur Terre... Conclusion : la composition des pierres lunaires est pareille à celle des pierres terrestres, donc ils proviennent d'une même origine.

Ne leur suffit-ce pas comme preuve matérielle ? La théorie de l'origine une des cieux et de la Terre étant confirmée, ne confirme-t-elle pas à son tour la présence de Dieu, le Créateur qui - dans le Coran - n'a fait que dévoiler une part des secrets de Son oeuvre dans l'Univers ?

Revenons au verset : Dieu y révèle l'un des clés de la vie, à savoir l'eau. Aujourd'hui, l'inhérence eau-vie est devenue tellement évidente que seule la présence d'eau sur telle ou telle planète - présence détectée par les caméras de satellites, navètes spatiales ou appareils installés sur les planètes proches de la Terre - compte le signe fiable de la possibilité des formes de vie. Il est à noter que les photos de ce genre ne sont pas de la précision requise pour décerner quelque créatures vivantes, et pourtant l'existence, ou non, d'eau tranche décisivement la question aux yeux des savants.

Or, la présence d'eau est une manifestation du pouvoir prévalant de Dieu. Sur Terre, l'eau se trouve et prend son cycle sans aucune intervention humaine ; c'est entièrement une grâce providentielle : évaporation des océans et mers, condensation dans les couches atmosphériques supérieures et alimentation de la Terre à nouveau. C'est ainsi que Dieu - à Lui la puissance et la gloire - dit dans la sourate Al-Wâqi`a :

Voyez-vous donc l'eau que vous buvez ?
Est-ce vous qui l'avez fait descendre du nuage ? ou (en) sommes Nous le descendeur ?

Si Nous voulions, Nous la rendrions salée. Pourquoi n'êtes-vous donc pas reconnaissants?"

(Sourate 56 - versets de 68 à 70)

L'eau est donc un don du ciel attribué par le Tout-Puissant. Quiconque conteste doit pour autant nous percer un fleuve au milieu du désert et le remplir d'eau, s'il le peut... mais il ne le saura jamais !

La science a beau attester que la présence d'eau c'est la présence de vie, on reste aveugle vis-à-vis la mention coranique datant d'une dizaine de siècles ! Si seulement l'on y prête l'oreille... ce sera inconstestablement la croyance en Dieu, le Créateur, l'Unique qui nous pique la conscience à la fin du verset par l'interrogation : "Ne croiront-ils donc pas?"

Ainsi, se sont-"ils" rendus compte - par la preuve matérielle - que l'origine des cieux et de la Terree est la même et que l'eau représente le secret de la vie, et pourtant ils ne croient pas. La mécréance ainsi conçue tient de l'abominable opiniâtreté et de la dispute ; vices que la torture au feu de la Géhenne est capable de purger... Il est de la justice divine de châtier ceux qui - en dépit des preuves qui leur ont été données pour reconnaître leur Maître - persistent dans l'incroyance et la rébellion.

Il convient également de mentionner le verset suivant sur la création des cieux et de la Terre : le Coran défie les incroyants par la précision de ses descriptions et défie l'incertitude des sens par la sûreté de la science divine.

"Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre: 'Venez tous deux, bon gré, mal gré'. Tous deux dirent: 'Nous venons obéissants'."

(Sourate 41 - verset 11)

A la lecture de l'interprétation de ces mots, prof. Yuchidi Kosai*, directeur de l'observatoire de Tokyo, a voulu couper court à la discussion en attestant : "Le monde n'est arrivé que tout récemment au fait que le ciel fut de la fumée. Les navètes et satellites conquièrent aujourd'hui l'espace pour nous transmettre les photos d'une étoile naissante : c'est un amas de fumée dont le centre est occupé par la partie radieuse de l'étoile en formation et tout autour se voit une auréole rouge, signe de l'élévation de température."

"Depuis quelques années déjà, a-t-il ajouté, nous avions la conviction que le ciel fut du brouillard. Ce qu'avaient récusé les acquis scientifiques d'aujourd'hui ... Le brouillard est inerte et froid tandis que la fumée, c'est la chaleur et le mouvement ; et sur ce, le ciel doit avoir été de la fumée. Je suis très impressionné de rencontrer cette vérité dans le Coran !"

Jetons dans la suite le regard sur un autre témoignage célèbre rendu aux conférences du Miracle Coranique, celui du Dr. Astrokh*, de l'agence spatiale NASA : "Nous avons effectué, dit-il, tant de recherches sur les métaux de la Terre, et pourtant, le fer en reste le seul point d'interrogation pour les savants ; c'est un métal à haute potentialité, de composition singulière..."

De fait! Les électrons et neutrons dans un atome de fer requièrent à leur union une quantité énorme d'énergie, soit le quadruple du potentiel d'énergie de notre système solaire tout entier ! Ainsi, s'avère-t-il impossible que le fer ait été composé sur terre, c'est plutôt un élément qui lui avait été apporté. Lorsqu'on a soumis au Dr. Astrokh la traduction du sens de ce verset :

"... Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, ..."

(Sourate 57 - verset 25)

il a dit : "Ces mots ne peuvent point être ceux d'un homme !"

Laissons de côté les cieux et leurs secrets pour plonger dans les mers...

Il est établi aujourd'hui que les mers de notre planète ne sont pas de composition standard ; mais elles diffèrent selon la température, le degré de salinité, la densité, ou encore le taux d'oxygène dans chacune d'elles. Les caméras des satellites artificielles nous ont montré les mers en couleurs : l'une est d'un bleu foncé, l'autre noire, une troisième jaune, ... etc. ; variété due aux décalages de température.

Lisons à ce sujet dans le Livre de Dieu :

"Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer ;

il y a entre elles une barrière qu'elles ne dépassent pas."

(Sourate 55 - versets 19 et 20)

La "barrière" en question apparaît aujourd'hui claire et nette, et l'expression "qu'elles ne dépassent pas" s'explique par le fait que l'eau, en passage d'une mer à l'autre, acquiert les caractéristiques de sa destination de sorte que chaque mer préserve enfin ses conditions et se refuse au changement.

"Ce n'est qu'après installation de centaines de stations maritimes et prise de photos par les satellites que ces vérités ont été découvertes", a confessé Prof. Schroder* spécialiste Allemand, qui avait dit déjà au début : "A mesure que la science avance, la religion doit reculer." Les versets en examen l'ont d'autant plus confondu qu'il a déclaré : "Impossible qu'un homme ait dit cela !"

D'autre part, le géologue Prof. Durgarua* jette un peu de lumière sur les profondeurs des mers... La science vient, paraît-il, saluer la pertinence de la description coranique à l'illustration des ténèbres de la mécréance :

"(Les actions des mécréants) sont encore semblables à des ténèbres sur une mer profonde: des vagues la recouvrent, (vagues) au-dessus desquelles s'élèvent (d'autres) vagues, sur lesquelles il y a (d'épais) nuages. Ténèbres (entassées) les unes au-dessus des autres. Quand quelqu'un étend la main, il ne la distingue presque pas. Celui qu'Allah prive de lumière n'a aucune lumière."

(Sourate 24 - verset 40)

"Auparavant, à défaut d'équipements, on ne pouvait jamais plonger dans la mer pour plus de 20 mètres. Mais aujourd'hui, les plongeurs vont plus loin, et ils rencontrent, à 200 mètres de fond, une obscurité totale."

Voyons ce que l'on a découvert aujourd'hui au sein d'une "mer profonde" :

Les sept couleurs du spectre - rouge, orange, jaune, ... - disparaissent respectivement, chacune laissant à sa disparition une nuance d'obscurité. Le rouge est le premier à s'évanouir, succédé de l'orange, puis du jaune, ... Le violet ne se voit plus à 200 mètres de fond. Et c'est là l'obscurité totale. Ne s'agit-il donc pas ici des "ténèbres (entassées) les unes au-dessus des autres" ?

La description divine "(vagues) au-dessus desquelles s'élèvent (d'autres) vagues," est d'autre part mise scientifiquement en évidence : On a prouvé que le fond de la mer est une partie distincte de la couche superficielle et séparée d'elle par des vagues. Ainsi, se trouve-t-il deux genres de vagues, l'un invisible couvrant les profondeurs obscures de la mer, et l'autre visible s'étalant sur la surface.

Prof. Durgarua n'en a déduit - lui aussi - que l'impossibilité d'une provenance humaine de ces mots.

Le suivant signe divin mérite également d'être souligné :

"'Alif, Lâm, Mîm.

Les Romains ont été vaincus,

dans le pays voisin, et après leur défaite ils seront les vainqueurs,"

On a traduit "fî 'adna-l-'ard " par "dans le pays voisin" (voisin de l'Arabie) vu l'ancienne interprétation de cette expression ; une traduction littérale aurait pu paraître ambiguë : "le plus bas de la Terre". Toutefois, les dernières cartes géologiques viennent montrer que l'endroit où s'est déroulée la bataille en question dans le verset fait justement partie de la région la plus basse du globe terrestre.

Pour conclure, il faut rappeler que les aspects miraculeux dont on a parlé sont tirés d'un nombre de recherches débattues par les Conférences du Miracle Coranique, conférences auxquelles ont pris part de grands savants - d'ailleurs incroyants, récalcitrants pour la plupart - mais qui ont attesté tous que les versets coraniques dont ils ont entendu l'interprétation ne peuvent qu'être inspirés par Dieu, le Créateur de notre univers. Dieu - à Lui la puissance et la gloire - met et le croyant et l'incroyant au service de l'affirmation de Sa présence, dans le grand monde et dans le Coran.

- Cet article est extrait des "Preuves Matérielles de la Présence d'Allah" ouvrage du cheikh Muhammad Mutwallî Ach-Cha`râwî.

- (*) L'orthographe n'est pas sûre. Ecrivez-nous si vous connaissez comment s'écrit le nom de ce savant.


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